Ce volume translucide de grande taille paraît sans consistance. Il n’y a rien d’écrit sur le plat de la couverture, ni sur son dos. Au toucher, une impression de perte et de vide se dégage, une sorte d’abandon vers l’inconnu.
Cet ouvrage en forme de disque bombé est fabriqué à partir d’un minéral rouge vif, sans doute du cinabre, veiné de vert. Une écriture gravée de couleur bleu outremer comportant des idéogrammes encastrés dans des chiffres arabes scintille à peine effleurée. A l’ouverture, des pages en cristal de roche se déplient telles un éventail, dévoilant une citadelle vue de haut à l’aspect baroque et complexe. Celle-ci semble nimbée d’une pellicule hyaline rosâtre laissant le lecteur dubitatif quant à sa réalité matérielle. A moins qu’elle ne soit plus éloignée qu’elle n’y paraisse, dans une autre dimension spatiale et ou temporelle…
« Ci-gît, l’homme sans nom, qui ambitionna la grandeur et qui récolta la déchéance. Qu’il souffre ».
Cet ouvrage volumineux et lourd vibre en proie à un fort tumulte intérieur. Ses pages blanches et fines, sa tranche argentée et son écriture en relief à l’aspect cristallin, en font un ouvrage délicat et fin.
Le livre est découpé en trois chapitres. Le premier est consacré aux cinq pentacles actuels. Les différents membres sont présentés, décrits ainsi que les âmes liées au Pentacle. La deuxième partie porte sur les trois Pentacles prétendants des Mondes faillés. Enfin, la dernière partie, est dédiée au Pentacle de La main.
