Ce manuel de grand format se distingue par sa couverture en cuir retourné blanche, sa reliure en bronze et les inscriptions en lettres d’or décrivant son contenu. Il est chaud au toucher et émet d’étranges vibrations. Ses pages, épaisses et craquantes, vibrent lorsqu’on les tournent.
Un livre volumineux mais paradoxalement léger duquel se dégage une odeur de terre. Ses pages en vélin épaisses et rigides se désagrègent lorsqu’on les tourne pour se reconstituer plus loin.
Cet ouvrage mince et léger est doté d’une couverture lisse et glissante proche du verre opaque. A peine toucher, des lignes d’or se forment et tracent peu à peu le lieu pensé.
Ce volume translucide de grande taille paraît sans consistance. Il n’y a rien d’écrit sur le plat de la couverture, ni sur son dos. Au toucher, une impression de perte et de vide se dégage, une sorte d’abandon vers l’inconnu.
Cet ouvrage en forme de disque bombé est fabriqué à partir d’un minéral rouge vif, sans doute du cinabre, veiné de vert. Une écriture gravée de couleur bleu outremer comportant des idéogrammes encastrés dans des chiffres arabes scintille à peine effleurée. A l’ouverture, des pages en cristal de roche se déplient telles un éventail, dévoilant une citadelle vue de haut à l’aspect baroque et complexe. Celle-ci semble nimbée d’une pellicule hyaline rosâtre laissant le lecteur dubitatif quant à sa réalité matérielle. A moins qu’elle ne soit plus éloignée qu’elle n’y paraisse, dans une autre dimension spatiale et ou temporelle…
