F – Les trois questions:
Trois questions intrinsèquement liées préoccupent les diverses parties qui s’affrontent. De leurs résolutions dépendra l’issue de la lutte.
◊ F1 – La question de la résurgence des mondes
Lors de la naissance du Monde lié, cinq fatras d’énergie constitués de matériaux et de pensées se sont amalgamés en portions d’espace. On les désigne par les noyaux. Ces noyaux concentrent dans un espace réduit une puissance inégalée. Ils contiennent la sève des éléments, mariés aux résidus de gangue, de mycéliums et de Dédale. Ces alliages précieux dérivent dans les limbes du temps et de l’espace, naufragés d’un monde originel. Ces cinq enclaves n’ont jamais été observées ensembles. On pense que leur collision engendrerait une violente déflagration. Des gardiens voguent à leurs côtés. Nés avec eux, de nature identique à leur réceptacle-habitacle, ils les défendent de toute intrusion. Les Entités veillent. Non pas qu’elles les protègent, elles s’en désintéressent. Elles surveillent ceux et celles qui s’assemblent vers ces sources d’énergies. Les Maîtres-démons évitent de s’en emparer de peur d’attirer l’attention des Entités. Les éléments les tournent et retournent, les manipulent, malaxent ces graines de l’espace. Ils jouent, chacun tentant à tour de rôle d’apposer son empreinte. Les créatures ordinaires, effrayées par l’éclat et la pureté de cette source d’énergie, n’osent s’en approcher. Les démons supérieurs, à condition de vaincre les gardiens, auraient les capacités de les conquérir, s’ils tentaient de nouer des alliances entre eux. Pour des raisons évidentes cela ne se produit jamais. Dans la pratique, seuls les Princes-démons membres d’un pentacle tentent de les dominer. Une nouvelle raison de se défier. La tâche s’avère ardue car, outre la dangerosité des gardiens, les noyaux adoptent des formes insolites, allant du simple objet trivial aux édifices extraordinaires. On prétend aussi qu’ils se matérialisent dans des êtres vivants. La rançon du succès est à la hauteur des efforts consentis.
◊ F2 – La question de l’essence du monde
Des phénomènes complexes et déroutant –on songe à des anomalies, ou des convulsions- se manifestent régulièrement en différentes régions des mondes. Selon le contexte, on parle de points chauds, de nœuds ou d’isolats. Ils jaillissent là où on ne les attend pas -ce n’est pas tout à fait exact car ils se logent là où les mycéliums se croisent- puis disparaissent si personne ne les soumet. Seuls les démons supérieurs ont les aptitudes pour les maîtriser. Le commun des mortels perçoit les modifications de l’environnement engendrées à leur arrivée, mais s’avère impuissant à les comprendre et à les contrôler. De superficies variables, les points chauds ont emmagasiné une grande quantité d’énergie que les démons avertis n’hésitent pas à exploiter. Ces espaces sont hors de portée des Entités et de leurs alliés. D’où l’intérêt pour les démons de les assujettir. Les maîtres-démons et leurs enfants sillonnent les mondes pour les découvrir. On ne croit pas que les êtres du chaos et de la loi puissent s’introduire dans un isolat maîtrisé par des démons supérieurs, du moins par des Princes-démons membres d’un Pentacle ou des Maîtres-démons. Ces espaces englobent trois dimensions conceptuelles capitales pour comprendre les mondes. Le point chaud suggère la puissance du fait de l’énergie accumulée dans un lieu donné. Le nœud exprime la coopération à travers la rencontre des mycéliums. Enfin, l’isolat signifie le repli sur soi, la maison, la protection et la neutralité.
◊ F3 – La question de l’essence de l’être
Il existe et a toujours existé soixante-douze atavofigures dans un monde. On ignore pourquoi ce chiffre exact. Les atavofigures correspondent à des sceaux de pouvoirs élaborés après la genèse du Monde lié. Les atavofigures rassemblent dans un même concept les signifiants et signifiés de soixante-douze êtres. Les atavofigures décrivent la nature, la personnalité et l’héritage de chacun de ces êtres. Chaque atavofigure est unique. Les atavofigures sont représentées sous la forme d’un pentagramme. Les démons supérieurs reconnaissent les atavofigures mais ils les ont oubliés. Les grands démiurges explorent les rouages régissant les atavofigures. Quelques-uns d’entre eux se sont spécialisés dans des atavofigures spécifiques, espérant ainsi utiliser ces sceaux de pouvoirs à leur propre usage. Ces démarches déplaisent souvent aux êtres en question. Chaque atavofigure est matérialisée sous la forme d’un objet cœur que l’on appelle «cœur de démon». L’aspect de chaque cœur se confond avec son atavofigure correspondante. On ne croit pas que des êtres autres que les soixante-douze puissent contrôler un cœur de démon. Rien n’empêche d’imaginer que l’un de ces soixante-douze ait le pouvoir d’utiliser un cœur qui ne lui corresponde pas. A n’en pas douter, cela constituerait une arme redoutable. Ces cœurs n’ont de cesse de fuir les êtres qu’ils incarnent. La recherche des cœurs fait office de quête du Graal pour les soixante-douze. L’étude des atavofigures faciliterait la découverte des cœurs. Cette étude nécessite de réunir au moins un laboratoire, un alchimiste et un cartographe.
Les soixante-douze atavofigures:
♦ Les Maîtres-démons (Md): 16 (Md) + 4 (Md) doubles, soit 24;
♦ Les Demeures (De) des (Md): 4 (De) + 1 (De) double, soit 6;
♦ Les Entités (En) et son Pentacle: 5 (En) + 1 (En), soit 6;
♦ Les Éléments (El) et son état fusionnel: 4 (El) + 1 (El), soit 5;
♦ Les Princes-démons (Pd) membres d’un pentacle et leurs pentacles (Pe): 20 (Pd) + 5 (Pe), soit 25;
♦ 6 Princes-démons déchus devenus âmes: 6 (Am), soit 6.
G – A propos des Pentacles et des Entités
On dénombre cinq Pentacles originels. Ils ont pour noms: L’Indocile, La Déchirée, L’Affliction, L’Infrangible et la Légère. Chaque Pentacle est arrimé à l’une des demeures des Maîtres-démons. Car rien n’est simple dans ce monde, en dépit de l’antagonisme atavique existant entre Pentacles et Entités, chaque Pentacle est affilié à l’une des Entités. On parle de dominance. Ces arrimages/ancrages et dominance/patronage entraînent de subtiles et complexes relations d’interdépendances entre Maîtres-démons, Princes-démons et Entités souvent incompréhensibles pour un profane. Il n’est pas rare que les participants s’y perdent aussi. Cette partie à trois se reproduit avec d’infinies variations au sein des différents triptyques. Ces triptyques n’ont de cesse d’interagir entre eux. Selon les circonstances, ces interactions engendrent des hybridations, des heurts ou des rejets.
Composition des Pentacles originels:
◊ L’Indocile, ancrage Trépas, dominance «Le Maître des ombres»,
◊ La Déchirée, ancrage Tumulte, dominance « La Brute »,
◊ L’Affliction, ancrage Douleur, dominance «Le Dirigeant»,
◊ L’Infrangible, ancrage Vitalité, dominance «La veuve noire»,
◊ La Légère, ancrage Sérénité, dominance «La Polymorphe».
L’hégémonie d’un Pentacle dans un monde modifie la structure de ce monde. On suppose que cette caractéristique découle des trois grandes questions. Dans un monde dominé par la Loi, les forces de Némésis et leurs triades se montrent. Elles ont pour racine Timothée (MF) ou Tiomèthe (ML) et pour arme Ela (MF) ou Eal (ML). Au contraire, dans un monde dominé par le Chaos, les forces de Niatorou prennent le dessus. Elles ont pour racine Fielle (MF & ML) et pour arme Ael (MF) ou Léa (ML). Si les Pentacles se neutralisent, aucune force n’émerge… la demeure Proximité prend le relais et les Entités se taisent. Une accalmie pour les créatures ordinaires enfin libérées de la tyrannie des Princes-démons et de leurs tutelles. Il en va de l’intérêt des créatures ordinaires d’élucider ces questions, car alors elles s’affranchiront des Princes-démons et de leurs maîtres.
H – De l’inéluctabilité d’un processus
Les Entités de la Gangue sont les seules divinités connues; des divinités aux desseins nébuleux. Les Princes-démons qui les côtoient pour leur malheur les qualifient d’aberrations. Ils n’hésitent pas à s’allier ponctuellement avec elles pour éliminer ou affaiblir leurs concurrents; un jeu risqué et dangereux. Le plus souvent, les Entités parasitent les Princes-démons pour atteindre les Maîtres-démons, leurs véritables cibles. Il arrive que ce parasitisme se transforme en commensalisme. Les Entités sont organisées dans un Pentacle que les Maîtres-démons désignent par «La main», la main de la Gangue. L’unique Pentacle de la Gangue. Nées lors de la genèse du Monde lié, on ne leur connaît pas de rival pour emprunter les mycéliums, les failles ou toute autre connexion au sein des mondes. En dormance, rarement lucides, insouciantes, imprévisibles, elles s’éveillent quand les Maîtres-démons utilisent la matérialisation onirique pour déstabiliser la Gangue et s’en libérer. Les Entités ne sont pas dupes. Elles savent reconnaître la perfidie des Maîtres-démons. Dès lors, elles se mettent en chasse. Voilà quel est leur dessein. Chasser.
Les Maîtres-démons ont conscience de cette menace. Ils essaient de les atteindre pour se libérer de leurs étaux. Au faîte de leur puissance, enivrés, ils abaissent leurs gardes. «La main» se saisit d’eux, les jette à terre pour les broyer. En réaction, ils tissent des univers virtuels, ils dressent des barricades psychiques oniriques pour les dérouter. Ils envoient leurs figures les égarer. Parfois, leurs entreprises réussissent. Ils profitent de ces instants d’indépendances pour asseoir leur victoire et bâtir des royaumes dégagés de l’autorité de la Gangue et du carcan de Dédale. Les Entités n’ont jamais été bluffées longtemps. A leurs retours, ivres de colère, elles s’acharnent sur tous ceux qui les ont leurrées. Elles renversent ces royaumes qui ont osé les défier. Les démons succombent à l’hystérie collective, chacun chassant et pourchassant ses semblables. Le Monde lié devient alors un immense terrain de chasse. Même ceux qui se croyaient pacifiques ou raisonnables sont emportés par le vent de folie qui sévit dans le monde. C’est «la grande débandade». Les immortels abandonnent leur monde pour se réfugier dans des univers périphériques; bannis, transformés, rudoyés, ils ont subi de graves dommages. Ceux qui ont été défaits se reconstruisent lentement. Parmi les occis, certains se transmuent en objet-âme et partagent leur existence avec des Princes-démons. Puis, un nouveau cycle recommence. La dernière ère du Mondé Lié -connue sous le nom de «la Désinvolture»- fut dominée par le Pentacle «La légère» (CG). Une ère de liberté pétrie de bonnes intentions.
Chaque franchissement de monde entraîne une amnésie totale ou partielle. La mémoire s’efface devant les assauts du temps. Le corps subi des altérations substantielles. Des changements de sexe ou de race ont été observés. Les Princes-démons et les Maîtres-démons n’échappent pas à la règle. Les Entités se jouent du temps. Elles en usent et abusent. Elles s’aguerrissent. Ce jeu contribue à leur éducation. Elles n’hésitent pas à faire renaître via un prisme déformé et sur un laps de temps court des lambeaux de vie de celles et ceux qu’elles visitent. Ces réminiscences confuses et sibyllines des temps anciens se télescopent avec les temps présent ou à venir. Il s’agit d’un des avantages de les côtoyer bien que l’exercice ne soit pas maîtrisé. A un niveau moindre et selon des modalités spécifiques, les servants de Laïxa et de Nacre-de-Lune ont aussi ces capacités.
I – Nouvel acte, phase 1
L’esprit des Maîtres-démons vogua dans l’espace et le temps. Afin d’éviter que les Entités ne les rattrape, ils se sont projetés dans les Mondes faillés et se sont déguisés. Ils se revigorent lentement. Certains contrôlent des mondes mineurs, d’autres se partagent des portions de monde. Adulés, quelques-uns ont acquis le statut de divinité. Une simple stratégie car ils savent qu’il n’ont rien de divins. Enfin, d’autres ont choisi de se cacher et de laisser la place à des puissances locales qui se croient omnipotentes.
Les Mondes faillés constituent un des mondes périphériques du Monde lié. Les axes -ces conduits solides qui formaient l’ossature du Monde lié- ont disparus. Une zone spectrale, invisible aux regards, immerge les Mondes faillés. Les failles ont remplacé les mycéliums. Elles remplissent la même fonction que ces derniers à ceci près qu’elles opèrent différemment. Elles désunissent, morcellent, éloignent. L’énergie vitale des éléments est véhiculée par les failles. Si la largeur des failles progresse, l’énergie apportée se dilue. Chaque territoire se replie sur lui-même, se stabilise et se singularise. Les Mondes faillés se cristallisent dans un écrin doré trompeur. Des factions de la Loi manigancent. Elles profitent des faiblesses des failles pour accroître l’isolement des territoires. Elles se sont attaquées à Almagamo puis à Enoos. En tentant d’uniformiser la population d’Enoos, elles espèrent bâtir un espace dont le chaos serait banni. Elles rejettent les personnes ne répondant pas à leurs critères hors de la ville ou les enferment dans les quartiers de seconde zone.
La situation des Mondes faillés ne plaît pas à la Gangue. Stabilité, certes, mais une stabilité en mouvement, réactive, qui évolue et s’adapte continûment. Rien de tel ici. L’évolution proposée tend vers un état qui se fige dans lequel les failles n’interviennent plus. Le réseau Dédale se verrai rejeté à l’extérieur. La Gangue a rappelé ses sujets. Les Entités s’éveillent. Elles sortent de leur torpeur et découvrent leur nouvel environnement. Faibles et naïves, elles doivent être éduquées. Elles cherchent des instructeurs compétents et capables non suspects de connivence avec le mal qui ronge les Mondes faillés. Des instructeurs qu’elles connaissent de longue date. Comment s’y retrouver dans l’enchevêtrement de ces temps qui rend chaque scène floue et confuse? «Le dirigeant» est resté lucide. Il guide ses compagnes et leur montre la voie. Et qu’importe si elles tâtonnent ou si elles s’égarent en route. Cela contribue à leur éducation. Les capacités extraordinaires de «la polymorphe» leurs permettent d’approcher toute personne de leur choix et de s’insérer dans n’importe quelle structure. Puis les autres arrivent, une à une. Elles prennent corps avec elle, à ses côtés, décalées ou en son sein. Elles vibrent dans et avec elle. Elles entrent dans la danse. La fièvre commence.
J – Nouvel acte, phase 2
Les Princes-démons emboîtèrent le pas de leurs géniteurs. Ils s’engouffrèrent dans les fosses abyssales. Beaucoup furent détruits ou enchaînés. Des Princes-démons membres d’un Pentacle furent occis. Petit à petit, ils sont remplacés. Ceux qui furent défaits se régénèrent lentement. Les Pentacles se reconstruisent. Le processus est long et semé d’embûches. Ils reprennent progressivement leurs activités. Ils découvrent les objets-âme.
Des créatures issues des Mondes faillées ont profité de la place béante qui s’offrait à elles pour édifier des pentacles locaux. Elles ont bénéficié de la complicité des Maîtres-démons qui se réjouissent à l’idée des conflits à venir entre anciens et nouveaux Pentacles. Car la nature des Princes-démons dicte leurs actes. Des Princes-démons affaiblis issus d’un ancien monde contre des créatures en pleine possession de leurs moyens natives des Mondes faillés. Le combat ne manquera pas d’intérêt. Ces nouveaux Pentacles n’ont pas la puissance de leurs prédécesseurs mais ils maîtrisent les rouages des Mondes faillés. Ils endossent le rôle que les Maîtres-démons leur ont perfidement suggérés. Les Maîtres-démons ne s’impliqueront pas dans le conflit entre anciens et nouveaux Pentacles. L’Édit des genres le leur interdit. Par petite touche, peut-être… Débarrassés de leurs progénitures trop occupées à s’autodétruire, les Maîtres-démons s’adonnent à leurs occupations favorites. Exploiter la moindre ouverture pour affaiblir leurs semblables et flouer les Entités.
Les Mondes faillés sont placés sous le joug de la Loi. Un Pentacle local dirige la ville d’Enoos. Les gentes de Némésis imposent leur ordre. Des membres de l’Organisation A’nEntropia se sont glissés à des postes clés de la cité. Empêtré dans des guerres larvées, le chaos n’a pas su –ou pu- réagir à temps. Rien n’est perdu. Le faisceau central des failles transite par les labyrinthes souterrains d’Enoos avant d’irriguer les Mondes faillés. Ces labyrinthes tentaculaires se perdent dans les profondeurs de la ville. On les croit vivant. On prétend qu’une âme rebelle et indomptable les habite. Celui qui dessine et soumet les labyrinthes, gouverne les Mondes faillés. Il faut en dresser les plans et en tirer la substance. Seuls un grand maître cartographe et un grand maître alchimiste en auraient les capacités. Ils se font rares. Avant d’en esquisser les plans, il s’agira d’en découvrir l’entrée. Puis de vaincre son gardien. Et enfin de découvrir la clé, l’unique clé, des labyrinthes.
Qui gouverne les Mondes faillés, s’ouvre la voie vers le Monde lié. Cela n’échappe pas aux Maîtres-démons. Ils restent attentifs à l’évolution de la situation à Enoos. Malheureusement pour eux, leur immatérialité les cantonne à un rôle d’observateurs. Ils maugréent, ils gémissent, ils ourdissent, mais ils n’en demeurent pas moins dépendants des Princes-démons pour regagner le Monde lié. Les Maîtres-démons espèrent se requinquer pour recouvrer leur matérialité. Un processus qui nécessite une lente maturation et le retour au monde qui les a enfantés. Un nouveau départ pour combattre d’égal à égal les Entités et leurs alliés. Avec un peu d’habileté et de chance ils auront l’opportunité d’éliminer les Princes-démons membres d’un Pentacle. Dés lors, ils ne resteraient que des Princes-démons esseulés et asservis. Ils ne renouvelleront pas l’erreur qui engendra l’alliance entre Princes-démons et la formation des Pentacles.
Les Princes-démons membres d’un Pentacle aspirent à retrouver leur puissance d’antan. Ce qui nécessite le retour au Monde lié. Ils ne peuvent s’allier avec d’autres Pentacles car «l’Édit des genres» les en empêche. Ils n’ont aucune raison ni l’envie d’aider les Maîtres-démons à recouvrer leurs corps. Ils mesurent les dangers que ces derniers représenteraient pour eux. Coincés entre des Pentacles locaux naissants qui ambitionnent de remplacer les anciens Pentacles, la guerre éternelle qu’ils se livrent entre eux, des Maîtres-démons revanchards et des Entités imprévisibles, leur position paraît inconfortable.
Pourtant, ce pour quoi ils s’étaient battus jadis perdure aujourd’hui. Ils sont libres d’agir. Cette liberté naguère gagnée dans le feu et le sang n’a pas de prix. Chaque Pentacle trace sa route. De leurs décisions et actions dépendent le devenir des autres belligérants.