Qu’est ce qu’une « idole » dans les MF

On appelle Divinité, tout être omniscient et omnipotent qui a droit de vie et de mort sur les habitants d’un monde. Dans les Mondes faillés, cette dénomination ne correspond pas à la réalité. Aucun être ne domine de la sorte un monde, aussi limité soit-il. Pourtant, il existe parmi les habitants des Mondes faillés, des potentats locaux qui ont été érigés, au cours d’une période déterminée et dans un espace donné, au rang de « Divinité ». D’où la nécessaire définition du terme. D’autant que de nombreux cultes se déploient à travers les Mondes faillés. Des prêtresses et des prêtres bâtissent des temples en leur nom, exhibent fièrement leurs symboles, arpentent les diverses régions des mondes et essaiment leur vérité. Ces mêmes prêtresses et prêtres reçoivent, en récompense de l’adoration qu’ils portent à cet être jugé « supérieur », un pouvoir dont ils usent et abusent. Les divinités existent au moins pour celles et ceux qui les vénèrent. Au terme de divinité, on lui préfèrera celui d’idole.

Ces idoles puisent leur force dans l’énergie des failles. Elles disposent de pouvoirs hors du commun sur le territoire -et pour les plus puissantes, bien au-delà- qu’elles contrôlent. Ce privilège n’est pas immuable. Il n’existe aucune vérité ontologique dans cette accession. Comment prétendre à la stabilité dans des mondes où le temps est confronté à la versatilité des failles. Les potentats tentent d’asservir les failles afin de régenter les mondes. On considère que des idoles y sont parvenues, du moins jusqu’à atteindre un plafond de verre. D’autres idoles essaient de les détrôner. La guerre -souvent larvée- entre les parties qui détiennent les pouvoirs et celles qui cherchent à les renverser, déchire les Mondes faillés. Plus la guerre consume les mondes, plus le chaos se répand et plus les territoires se morcellent. Au contraire, dans des territoires pacifiés ou en voie de l’être, les territoires se structurent, accentuant la puissance des idoles ayant réussi à prendre les rennes du pouvoir. On observe trois types d’idoles au sein des Mondes faillés. Par ordre croissant (les créatures élémentaires ne sont pas prises en compte):

A) les puissances régionales dites idoles secondaires. Leur nombre fluctue et leur décompte relève de la gageure. Leur champ d’intervention est circonscrit à un espace de dimension réduite. Passé les frontières de ce territoire, leur influence s’atténue. Un territoire peut, selon les cas, s’agrandir, se réduire ou disparaître. Les idoles mineures voire majeures, lorgnent avec convoitises sur ces espaces. Il n’est pas rare de découvrir une enclave d’une idole, immergée au sein d’un territoire de plus grande importance gouverné par une autre idole. Si les territoires de plusieurs idoles se chevauchent, la puissance respective de chacune d’entre elle s’affaiblit.

B) les idoles dites mineures. Leurs pouvoirs s’étend bien au-delà de la région géographique qui les a vue naître. Soit celles-ci dépendent d’une idole majeure. Elles officient alors en tant que fidèles serviteurs. Les idoles majeures leurs cèdent un fragment de leur énergie en contrepartie de leurs loyaux services. Soit elles maîtrisent leur propre espace quitte à supporter les risques d’une telle indépendance. Leur relation avec les failles est accrue. Parmi elles:

  • I’Polia: Niatoriou, Sééna, Seaghdha, Lichert, Khadwhezeem, Fielle, Yezekaelle;
  • Nysnmos: Naasûlth, Jiâne, Ael;
  • Athwari: Xaarij, Okriuyid, Gormoth;
  • Enthrila: Ectélion, Planji, Majilis, Laïxa;
  • Almagamo: Batri, Onelian, Amelis, Aalana, Ilith, Reizhom.

C) les idoles dites majeures. Elles sont parvenues -au prix de sacrifice et d’effort que l’on imagine considérables- à s’assurer une place quasi-permanente au sein de ce panthéon. Mais, attention à ne pas perdre leur attache avec les failles sous peine d’être évincé du sommet de la pyramide:

  • I’Polia: Admonestia, Iaarnud;
  • Nysnmos: Nécrophoria;
  • Athwari: Mellissandre, Melchior;
  • Enthrila: Timothée, Ujane;
  • Almagamo: Nacre-de-lune, Némésis

Note : alors que les différentes idoles aspirent l’énergie des failles, les membres de l’Ordre et de l’Organisation vivent et respirent au sein de ces failles. Ces membres entretiennent des relations spécifiques et uniques avec elles. On s’interroge sur les conséquences d’une prise de pouvoir par l’un de ces membres…  Assisterait-on à la naissance d’une idole d’essence supra-divine ? On ne le sait pas. A moins que tous et toutes ne s’effacent derrière des forces anciennes qui se réveillent peu à peu. De nouveaux noms émergent dont on ignore encore la puissance réelle: Dragôn, Entité, Noyau, Prince-démon, et Maître-démon.