La bourgade de Norwick
Un petit bourg isolé du Nord
Une région froide, jalonnée de grandes plaines à l’herbe rase et de forêts de sapins où quelques rares monts rocailleux de faible hauteur tentent de briser la monotonie de ce paysage désolé et austère. Les bords de mer déchiquetés balayée par des vents violents offrent peu d’espace à l’accostage. Des îlots en bord de côte et des courants contraires rendent la navigation périlleuse.
Le village de Norwick est situé à l’extrémité nord de la région ancré dans une petite anse à l’embouchure d’une rivière capricieuse. Replié sur lui-même, hormis le passage de représentants et des marchands itinérants. Les étrangers sont perçus avec curiosité voire méfiance. Peu au fait des vicissitudes du monde extérieur, les habitants s’accrochent à leurs traditions ancestrales. Tout le monde se connaît ici. Une dizaine de fermes isolées et des cabanes de chasseurs constituent les seules habitations des alentours.
La plupart des habitations sont façonnées en bois clair, formée d’un seul étage au toit pentu. Elles sont toutes bâties sur pilotis en raison du débordement de la rivière qui le traverse.
Forte d’à peine une centaine d’âmes, la population du village est composée :
- d’une vingtaine de pêcheurs et de leur famille,
- d’autant de chasseurs et de leur famille, de trois artisans et de leur famille,
- d’une dizaine de bûcherons et de leur famille,
- d’un couple de marchands, d’un couple d’aubergistes,
- d’un boucher,
- d’un boulanger et sa famille,
- de deux tanneurs et de leur famille,
- d’une dizaine d’habitations de paysans utilisées lors de la venue des fermiers alentours,
- d’une trentaine de paysans vivant dans des fermes alentours et leurs familles,
- d’une couturière et de son fils,
- d’une érudite,
- du maire et de sa femme.
