Relations Atavofigure – Cœur de démon

Atavofigure, Cœur de démon, Être majeur, une relation complexe : l'exemple de Shade-Shannotsûul. Bien que la localisation de Shannotsûul soit imprécise, il n'est pas loin. Shade le sait et le ressent, tandis que Djalesh le pressent. Un atavofigure, (il en existe 72) se rapproche de l'émanation d'un être -que ce dernier soit Prince-démon, Maître-démon ou autre-.

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Le message de Silune à son frère Ailhiance

C’est avec le cœur rempli d’émotion que je t’écris. Quand tu liras ce texte, je ne serai déjà plus là. Je n’osai t’expliquer... Tu étais convalescent, faible et vulnérable. Ta sécurité en dépendait. Je comprenais tes interrogations qui étaient légitimes mais je ne trouvai pas les mots. J’avais moi-même été sujette, certes différemment, à ce mal qui te frappe et qui frappe tes deux frères endormis. Mes mots se brisent sous l’assaut d’images que je ne contrôle pas. Des scènes jaillissent sous la forme de flashs, autant de morceaux d'un puzzle embourbés dans les marécages de mon esprit. Alors comment relater des faits et des événements qui aujourd’hui me dépassent. Je vais tenter de réunir ce que j’aie entrevu.

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La narration d’Ailhiance à ses frères et soeurs

C'est par une journée radieuse que je m’éveillais. Les oiseaux pépiaient autour de moi. Je me sentais en harmonie avec ce lieu, une sorte de félicité surnaturelle m’arrachait hors de mon corps. J'étais adossé à un arbre, de fort belle taille ma foi. Sa ramure me laissait à peine deviner un ciel que je ne reconnaissais pas. Cet astre clair étincelant qui dardait ses rayons sur ma peau me réchauffait, pourtant je l'accueillais sans joie. C'est alors que je me rendis compte de ma condition. Je grelottais. Je ne sentais plus mes membres. Qui étais-je ? Où étais-je ? Pourquoi étais-je si cabossé ? Ces pensées me terrifièrent. Je divaguais. Je sombrais dans l'inconnu, un monde sans rêve. Qui saurait dire combien dura cette succession d'assoupissements et de réveils ? Quand je repris connaissance, j'y voyais plus clair. Je tentais de me redresser. C'était présumer de mes forces car je m'affalais tel un misérable. Je sentais profondément que celui que j'étais devenu ne correspondait pas, plus, à celui que je fus naguère... pourtant, rien ne transparaissait de mon ancien état. Le néant.

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