Scène 5 Fant
Elle me tendit son objet de cristal. Elle aura besoin de toute sa concentration pour retenir leur adversaire, m’avait-elle dit. Cet objet ne saurait suffire à lui-même.
Elle me tendit son objet de cristal. Elle aura besoin de toute sa concentration pour retenir leur adversaire, m’avait-elle dit. Cet objet ne saurait suffire à lui-même.
Il faisait jour. Un soleil pâle et haut dans le ciel dardait ses rayons tièdes sur une agréable plaine herbacée. Une atmosphère paisible, presque champêtre, qui exprimait la félicité d’un monde sans tourment.
...Assiette. Elle n’avait pas pu s’en empêcher. Un poison. Il avait vu ses doigts agiles se glisser dans la poche du marchand puis se replier sur une quelconque babiole qu’elle avait sans doute aperçue au détour de la conversation. Le marchand n’avait rien vu, rien senti.
Un picotement désagréable se propage le long de son échine ; Mosaûl gémit. A quelques encablures, un elfe gris massif à l’allure négligée considère sans affect les marchandises que lui tend un commerçant.
Il se passe des choses étranges au premier étage de l’auberge du marché de Fant. Une elfe drow arrive chaque matin à l’aube, tire l’aubergiste de son sommeil, monte à l’étage, frappe à l’une des portes, attend qu’un son éraillé déchire le silence de l’auberge,